La situation de l'eau dans l'Océan Indien
En 2003, lors de notre premier séjour à Mayotte dans l'Océan Indien, nous avons réalisé une étude préalable sur l'eau. En voici un résumé :
Gestion de l'eau : Prélèvements et consommations :
L'Océan Indien est proche de l'Afrique qui consomme les 3/4 de ses prélèvements d'eau, alors que par exemple, l'Amérique du Nord n'en consomme qu'1/3. De plus, la différence entre les prélèvements et la consommation s'accentue. Conséquence : les pertes d'eau vont augmenter.
Les prélèvements d'eau douce :
Dans l'Océan Indien, le secteur agricole est très dominant.
La consommation d'eau :
Agriculture : 80 % à 100 % des prélèvements d'eau douce sont consommés
Industrie : 1 % à 17 % des prélèvements d'eau douce sont consommés
Domestique : 1 % à 16 % des prélèvements d'eau douce sont consommés
Rareté de l'eau douce : stress hydrique et pénuerie d'eau
Repères de resssources en eau :
Suffisance : 3 000 m3/personne/an
Vulnérabilité : 2 000 m3/personne/an
Stress hydrique : < 1 700 m3/personne/an
Pénuerie d'eau : lorsque les prélèvements d'eau des lacs, des rivières et sous-terrains sont de 1 000 m3/personne/an et ne satisfont plus aux besoins des hommes ni à ceux des écosystèmes.
La pénuerie d'eau et la croissance démographique :
L'eau devient de plus en plus rare quand elle est sousmise à une forte augmentation de la population qui consomme beaucoup d'eau, ainsi que des besoins en eau en agriculture, en industrie et pour l'énergie.
Augmentation de la demande en eau et volume d'eau disponible :
Iles de Mayotte et des Comores :
De 1990 à 2025, le volume d'eau disponible passerait de < 2 000 m3/personne/an à 1 000 m3/personne/an.
Conséquence : Les îles passeraient d'une situation d'eau vulnérable à celle de pénuerie.
Madagascar où moins de 40 % de la population a aujourd'hui accès à l'eau potable, cela donne :
De 1990 à 2025, le volume d'eau disponible passerait de < 3 000 m3/personne/an à 1 500 m3/personne/an.
Conséquence : Madagascar passerait de la suffisance en ressources en eau à un stress hydrique.
Ile Maurice :
De 1990 à 2025 le volume d'eau disponible passerait de < 2 000 m3/personne/an à < 1 500 m3/personne/an.
Conséquence : l'Ile Maurice passerait de la vulnérabilité à un stress hydrique.
Conclusions : l'Océan Indien est donc face à une prévisible pénuerie d'eau, ou en tout cas certainement à un stress hydrique régional. La situation actuelle de l'eau dans l'Océan Indien est inquiétante et elle risque de devenir dramatique si aucune action de grande envergure n'est mise en oeuvre rapidement.
Gestion de l'eau : Prélèvements et consommations :
L'Océan Indien est proche de l'Afrique qui consomme les 3/4 de ses prélèvements d'eau, alors que par exemple, l'Amérique du Nord n'en consomme qu'1/3. De plus, la différence entre les prélèvements et la consommation s'accentue. Conséquence : les pertes d'eau vont augmenter.
Les prélèvements d'eau douce :
Dans l'Océan Indien, le secteur agricole est très dominant.
La consommation d'eau :
Agriculture : 80 % à 100 % des prélèvements d'eau douce sont consommés
Industrie : 1 % à 17 % des prélèvements d'eau douce sont consommés
Domestique : 1 % à 16 % des prélèvements d'eau douce sont consommés
Rareté de l'eau douce : stress hydrique et pénuerie d'eau
Repères de resssources en eau :
Suffisance : 3 000 m3/personne/an
Vulnérabilité : 2 000 m3/personne/an
Stress hydrique : < 1 700 m3/personne/an
Pénuerie d'eau : lorsque les prélèvements d'eau des lacs, des rivières et sous-terrains sont de 1 000 m3/personne/an et ne satisfont plus aux besoins des hommes ni à ceux des écosystèmes.
La pénuerie d'eau et la croissance démographique :
L'eau devient de plus en plus rare quand elle est sousmise à une forte augmentation de la population qui consomme beaucoup d'eau, ainsi que des besoins en eau en agriculture, en industrie et pour l'énergie.
Augmentation de la demande en eau et volume d'eau disponible :
Iles de Mayotte et des Comores :
De 1990 à 2025, le volume d'eau disponible passerait de < 2 000 m3/personne/an à 1 000 m3/personne/an.
Conséquence : Les îles passeraient d'une situation d'eau vulnérable à celle de pénuerie.
Madagascar où moins de 40 % de la population a aujourd'hui accès à l'eau potable, cela donne :
De 1990 à 2025, le volume d'eau disponible passerait de < 3 000 m3/personne/an à 1 500 m3/personne/an.
Conséquence : Madagascar passerait de la suffisance en ressources en eau à un stress hydrique.
Ile Maurice :
De 1990 à 2025 le volume d'eau disponible passerait de < 2 000 m3/personne/an à < 1 500 m3/personne/an.
Conséquence : l'Ile Maurice passerait de la vulnérabilité à un stress hydrique.
Conclusions : l'Océan Indien est donc face à une prévisible pénuerie d'eau, ou en tout cas certainement à un stress hydrique régional. La situation actuelle de l'eau dans l'Océan Indien est inquiétante et elle risque de devenir dramatique si aucune action de grande envergure n'est mise en oeuvre rapidement.
Libellés : Eau
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