samedi, mai 26, 2007

Président Nicolas Sarkozy, un noble à l'Elysée

1) Création de l'institution du Président de la République

C'est en 1848, que les constituants créent pour la première fois dans l'histoire constitutionnelle Française, l'institution du Président de la République. C'est ainsi que sous la Seconde République, Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1 er, devient le premier Président de la République. Il fut élu facilement, en utilisant le célèbre nom de son oncle, avec 74,2 % des voix, très loin devant Lamartine.

Puis, sous la III République, une révision constitutionnelle interdit aux descendants des familles de la noblesse Française qui dirigèrent la France, de pouvoir être candidats à l'élection Présidentielle. Sont visées ici, principalement les familles des Rois Bourbon et du Duc d'Orléans. Cette loi constitutionnelle reste cependant silencieuse sur la possibilité ou sur l'impossibilité pour un homme d'Eglise, d'être candidat à l'élection Présidentielle. La Présidence de la République est-elle donc un privilège accordé au seul tiers-état ou est-elle ouverte à tous les Français, sans discrimination ? Ce qui est certain, c'est que les femmes durent attendre 1944 pour avoir de nouveau le droit de vote, qui existait pourtant sous l'Ancien Régime qui accordait à la femme titulaire d'un fief le droit de voter.

2) Présidence Nicolas Sarkozy, une Union par une Monarchie Parlementaire

Elu le 6 mai 2007 avec 53,06 % des voix, Nicolas Sarkozy a la légitimité pour être le 23 ième Président de la République Française, le 6 ième Président de la V ième République et le détenteur de la plus haute fonction de la nation. Il est aussi ami avec le Premier ministre Britannique Tony Blair, qui depuis mai 1997 dirige le Gouvernement de la Monarchie Parlementaire du Royaume-Uni.

La fonction de Chef de l'Etat voulue par le Général Charles De Gaulle, premier Président de la V ième République, consistait en un pouvoir Présidentiel fort, semblable à celui que possède le Président des Etats-Unis, et en une séparation rigide des pouvoirs entre l'exécutif et le législatif. Mais Michel Debré était partisan d'un régime parlementaire plus fort que l'exécutif, et à une séparation souple des pouvoirs. La V ième République du 4 octobre 1958 réalise donc un consensus original.

Préférant le titre de Chef de l'Etat, qui peut être un Monarque ou un Président de la République, le Général De Gaulle considérait la fonction présidentielle comme devant être au dessus des partis politiques. Faisant ainsi du Chef de l'Etat, le Président des Français. Son inspiration lui venait probablement du titre de "Roi des Français", que possédait Louis XVIII en 1830 sous la Monarchie de juillet. En effet, le titre de "Roi de France et Roi des Français" signifie que le Roi est choisit par Dieu qu'il représente, et avec le consentement du peuple". Il exprime aussi le rôle d'arbitre du Roi, Chef de l'Etat. Un homme qui rassemble et unit tous les Français. Union aussi des Français réconciliés avec l'histoire de France.

Sur cet aspect, le Palais de l'Elysée est symbolique, car cet ancien château de l'aristocratie Française qui a été spolié par les révolutionnaires sous la Révolution, tout comme l'Hôtel Matignon ainsi que de nombreuses autres résidences de la noblesse, occupées par les pouvoirs publics, est aujourd'hui la résidence du noble Président Sarkozy.

Siège de la Présidence de la République, le Palais de l'Elysée est ainsi depuis le 16 mai 2007 le domicile du Président Nicolas Sarkozy, descendant de la noblesse Autrichienne. En effet, la famille Sarkozy qui a été anoblie au XVII ième siècle par l'Empereur d'Autriche, réconcilie ainsi la France avec l'Autriche, les républicains avec la noblesse, le présent avec l'histoire. C'est donc un retour aux sources que le Palais de l'Elysée revienne à notre noble Chef de l'Etat.

3) Une désignation providentielle

Un dernier point intéressant, celui des Lois fondamentales de la Couronne du Royaume de France qui exigent que pour accéder au Trône, il faut, en autres, être de sexe masculin. Ainsi le déclara le Roi Philippe V : "Une femme ne succède pas". De plus une loi Salique, loi des Francs Saliens, dispose que : " La terre des ancètres ne peut pas être transmise à une femme, et qu'elle doit échoir à un héritier de sexe masculin". Cette règle de la succession au Trône, exclusivement masculine fut fixée au XIV ième siècle. Autre condition, celle de la catholicité, car le Roi doit être catholique. C'est ainsi que le Bourbon Henry de Navarre, renonça à sa foi protestante pour se convertir au catholicisme, qualité exigée pour son sacrement effectué par le Pape en 1594. Sur ce point aussi, le Président Nicolas Sarkozy répond à cette condition.

Historiquement, les Lois fondamentales du Royaume de France ne permettaient donc pas à une femme, en l'occurrence Madame Ségolène Royal de prétendre, même si son nom de famille le semblait, à l'investiture suprême de la Présidence de la République de la Maison France.

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